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Photographie
À son origine, la photographie de nu a été utilisée par des artistes comme nouveau moyen d'étudier un modèle. Le musée d'Orsay, par exemple, possède des nus sur lesquels ont été tracés des carrés destinés à aider dans la reproduction et l'agrandissement du modèle sur une toile (mise aux carreaux).
Bien que liée depuis ses débuts à l'érotisme et représentant surtout des femmes, la photographie de nu ne se limite pas à cette image. Vers le milieu du xxe siècle, des magazines mélangent les genres artistiques et érotiques pour contourner l'action de la censure encore très présente à l'époque, présentant au grand public comme artistiques des photos proches de l'érotique. Ainsi David Hamilton est-il connu pour ses photos pas trop nettes de corps nus féminins en éclairage doux. Le développement de l'industrie pornographique a aussi inspiré des artistes. C'est le cas de Jeff Koons qui réalisera plusieurs œuvres de sa série Made in Heaven le représentant avec sa compagne la Cicciolina dans des scènes sexuelles.
L'Américain Spencer Tunick a pris quant à lui le parti de photographier des masses de corps nus, mettant en scène de façon spectaculaire des groupes de plusieurs milliers de personnes nues, volontaires, dans des endroits publics. Les mises en scène de Joel-Peter Witkin, où interviennent des personnages bizarres, handicapés ou obèses, suivent, en photographie, une tendance séculaire et contemporaine de l'art. Un photographe comme le Finlandais Arno Rafael Minkkinen photographie son corps nu dans des paysages de son pays natal.
Le Festival européen de la photo de nu, qui se tient tous les ans, à Arles en France, est la plus importante manifestation consacrée à ce genre photographique en Europe. De nombreuses expositions de photographes de nu émérites, sont accessibles au public.
Le nu est notamment utilisé lors de campagnes publicitaires pour des produits en lien avec la nudité (campagnes « Leçons de séduction » pour la marque de lingerie Aubade), mais également pour des produits parfois plus éloignés (campagne « Le fruit nu » de Joker). Elles peuvent être aussi basées sur l'aspect vaguement transgresseur du nu pour des campagnes d'aguichage comme celle d'Avenir publicité en 1981 où une baigneuse se dénude en trois images.
Afin de ne pas être amalgamé à la pornographie, la photo de nu doit se limiter à une représentation subtile et épurée du corps humain.
Au cinéma
Audrey Munson dans Inspiration (1915).
Le nu au cinéma diffère selon les pays et les législations. Il semble plus développé dans le cinéma européen et asiatique que dans le cinéma américain. Quelques films ont cependant été réalisés aux États-Unis comme les films muets Inspiration (1915) de George Foster Platt ou Forbidden Daughters (1927) du photographe de nu Albert Arthur Allen. Les scènes nues se sont libéralisées au cinéma dans les années 1970 et 1980. Avant cette période, la nudité était interdite, puis elle a été tolérée mais non frontalement et était quasi exclusivement féminine (la nudité des James Bond girls pour exemple). Avec la « libération des mœurs » des années 1970, on a vu apparaître une nudité frontale, d'abord féminine puis masculine. À la même époque, sont apparus dans les canaux de diffusion publique les films pornographiques et leur légalisation. Dans les années 1990, la nudité dans les films grand public s'est plutôt raréfiée.
Aux États-Unis, la législation est bien plus stricte quant à la classification des films contenant des scènes de nu. Au Japon, le critère d'acceptabilité est la présentation ou non de poils pubiens.
Bande dessinée
Considérée dans ses débuts comme une publication destinée à la jeunesse, la bande dessinée était soumise en France, jusque dans les années 1970, à un contrôle strict en ce qui concerne la nudité et l'érotisme.
Cependant, à la couleur convenue d'un collant près, le dessin de Superman (depuis 1932) et de beaucoup d'autres super-héros de la bande dessinée populaire américaine, ont beaucoup de caractères communs, avec leur cape drapée, avec les nus héroïques de la tradition pictoriale classique.
Depuis, des artistes graphiques ont exprimé avec ce média leur intérêt pour la représentation de nudités. Comme pour les autres arts graphiques, la valeur érotique du nu est souvent à l'origine de ces représentations (Pichard, Guido Crepax, Milo Manara) qui suivent une voie tracée clandestinement depuis le xvie siècle par d'autres artistes ; mais la situation des narrations dans l'Antiquité et la mythologie permet de varier l'expression (Enki Bilal).